Pin derrière le centre aéréValbacol... la nature est bien là, malgré la route et les rares bâtiments. Après avoir croiser quelques lapins dans la garrigue, on entend le chant d'amour des milans et le cri strident du choucas. C'est juste avant de fouler ces terres rouges, fascinantes, uniques, s'enflammant au couchant.
Un milan noirValbacol, c'est aussi Lou Pastre et ses cabres. On tend l'oreille et on devine le doux son de leur clochette, tellement plus agréable que celui de la D9. Arrête toi un instant l'ami et vient donc lui passer le bonjour, troisième argelas à gauche après le grand pin. Tu ne seras pas déçu.
Le troupeau de Lou PastreValbacol, c'est comme un poumon pour la cité, à deux pas de la civilisation. Un joli bout de Païs très convoité, et pas forcément pour le meilleur.
Coquelicots au printemps
Cette nature est splendide, mais ce pratrimoine est aussi bien préservé car peu de monde s'y rend, en effet les endroits accessibles facilement sont pollués (déchets, emballages jetés, certains s'en servent comme une décheterie...)et mal menés, surtout les voies accessibles en voiture. Alors non bétonnage, mais non également aux espaces accessibles trop facilement à tous surtout en voiture car les gens ne respectent pas cette nature sauvage. Si l'on apprécie cette nature alors marchons.
RépondreSupprimerMalheureusement pour ce qui concerne Valbacol, il y a une route plus que fréquentée qui va jusqu'aux Collets Rouges. Cela permet à plusieurs activités équestres de vivre mais cela crée du trafic.
RépondreSupprimerIl est vrai que la facilité d'accès n'engendre pas toujours l'humilité par rapport à l'environnement que l'on découvre, mais il ne faut pas non plus transformer les lieux en réserve impénétrable. Une fréquentation piétonnière avec des sentiers balisés et des guides pour expliquer et sensibiliser est une solution.